Confiné goulûment avec ma paysanne,
Contraint à ne bouger qu’autour de ma cabane,
Convaincu qu’il vaut mieux vivre ici qu’à Paris,
Contrôlé mais de loin, par la gendarmerie,
Contaminé, c’est sûr, mais pas du tout malade,
Complètement guéri quand je pars en ballade,
Conçu dans le désir, abonné au bonheur,
Complètement étanche aux appâts du malheur,
Con mais pas plus qu’un autre et ça me convient bien,
Compte-tenu que j’ai tout ce à quoi je tiens,
Comblé quand c’est l’hiver, heureux quand c’est l’été,
Comment voudriez-vous que je sois déprimé ?
Conscient d’être chanceux et soucieux que ce soit
Constamment contagieux pour ceux que je côtoie.
Concerné par le sort de tous les gens que j’aime,
Content de vous offrir ce semblant de poème.
Dany
C’est le printemps, la Nature s’exprime !