Promenons nous dans le jardin.

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J’ai un cordon de pommiers qui est régulièrement infesté par des pucerons cendrés (Dysaphis plantaginea*). Les fourmis leurs fournissent une aide à l’installation, les défendent, et en échange récoltent le miéllat exudé par ces petites bestioles. Comme quoi l’élevage sans la PAC, ça marche ! Tout ça c’est très beau, mais pas pour le pommier qui se retrouve avec sa sève aspirée avec pour conséquence des feuilles gaufrées et enroulées et une perte de vitalité pour l’arbre. Donc moins de pomme pour moi. Pas glop, pas glop !

Il faut donc éliminer, mais pas facile d’atteindre l’ennemi caché par les feuilles. Une des solutions naturelle consiste à couper les rameaux infestés ce qui est assez fastidieux.  C’est ce que j’avais fait mais les fourmis ont reconstitué le cheptel. Je m’apprêtais donc à utiliser la formule n°2 (et maintenant ça va chier!) toujours bio mais pas sans conséquence : la roténone. C’est un produit insecticide issu d’une plante tropicale(Paraderris elliptica) qui tue les insectes sans distinction. Pas glop, pas glop !

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Heureusement mon oeil averti observa qu’un allié était en train de faire proprement le boulot à ma place : la coccinelle évidemment et surtout sa larve encore plus vorace.

Voyez en photo le résultat avec larves actives et transformation en insectes parfaits.

Comme quoi la nature est bien faite et qu’avec un peu d’observation et de patience, on trouve souvent une solution.

Pierre

* En fait ce puceron est surtout celui du plantain, le pommier étant un hôte intermédiaire. C’est pourquoi, il disparait des arbres naturellement vers le mois d’août
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