Piment à la camerounaise « Madame Contente »

P1030521Voici une nouvelle recette de cuisine pas chère et facile qui ne vous laissera pas indifférent(e), je peux même dire qu’après l’avoir gouté vous ne serez plus la le même.

J’ai été initié aux vertus du piment (antioxydant, antiseptique, aphrodisiaque…) lorsque dans une autre vie je travaillais (eh oui ça m’est arrivé) dans un pool de brancardage avec des antillais.

 – Eh Gabo « pine en bois » vient gouter le piment pays !
C’est sur la première fois ça pique les yeux.
– Tu manges le piment jusqu’à ce que la larme, elle te monte à l’œil…et après tu recommences. Prends un ti coup de rhum blanc
– Oui d’accord.
– Tu vas pousser les brancards sans les mains.  Gadé la bel bonda passé ! 

 Peut être pas quand même. Mais j’imaginais bien Priape zigzaguant dans les couloirs où le géant Atlas portant la terre sur son gland.
N’exagérons rien, tout ça c’est de la bythologie. Mais quand la Fée du logis rencontre la bite au logis, ça fait des étincelles.

Bon, j’arrête sur ce terrain glissant et je reviens à ma recette telle qu’elle m’a été donnée sur un marché par la camerounaise:
 – tu haches tes piments bien fins avec de l’ail, tu mets dans la poêle avec de l’huile une à deux minutes en tournant à feu doux et tu mets le …KUB.
Alors pas dur. Tant de préliminaires pour une recette si courte ; un enfant de cinq ans pourrait en préparer!

 Petites précisions : 
  1. il faut utiliser le piment antillais (encore eux), qui ressemble à un petit poivron orange ou rouge. Son vrai nom est le piment habanero. Vous constaterez sa bonne place dans l’échelle de Scoville ci jointe qui mesure le taux de capsaïcine. On le trouve parfois dans le commerce et presque à coup sur dans les magasins asiatiques. Il a un gout particulier qui donne toute sa saveur au boudin antillais. Celui qu’on trouve en grande surface n’a rien à voir et d’ailleurs s’en est pas.
  2. En Afrique, on utilise l’huile d’arachide, mais une bonne huile neutre fait l’affaire. On peut ajouter à la préparation des cacahuètes pilées (que l’on se procure chez la confiserie Jour de Fête bien entendu). C’est excellent, une vraie friandise !
  3. Mettez un ou plusieurs KUB selon votre got et l’importance de la préparation, c’est incontournable. Le KUB n’est peut être pas entièrement naturel mais il faut bien entrainer notre corps à resister aux cochonneries. Et puis c’est comme la Suze dont « le gout st inimitable » (mais qui parait -il rend impuissant) ou le Ricard « sinon rien ». Bref il en faut !
  4. Pour le hachage des piments, à la main évidement il est plus que conseillé de porter des gants et d’éviter de se moucher ou d’aller pisser (se faire aider en cas de nécessite). Il faut enlever le calice et le plus gros des graines.
  5. Pour l’ail c’est selon son gout, on peut aller jusqu’à 1/3 de la préparation. Faites ça au doigt mouillé mais garder les gants quand mme !
  6. Ne réaliser pas cette recette avec un enfant de cinq ans comme si vous prépariez un gateau pour l’école et ne lui faites pas gouter pour savoir si les ingrédients sont bien équilibrés
  7. Attention, hémorroïdaire rime avec suicidaire
  8. A conserver recouvert d’huile dans un bocal fermé au frigo. Vous pouvez aussi congeler.

BONNE DÉGUSTATION

Laissez vos commentaires ci-dessous et faites moi part de vos avis et d’éventuels effets secondaires.

GABO, PINE EN BOIS

2 réponses à “Piment à la camerounaise « Madame Contente »

  1. aux vues de ces recommandations, est ce que « pine en bois » ne pourrai pas en préparer pour tout le monde !!

  2. et en plus ça te dissous un hemoroîde en moins de 5 segondes Apres la préparation H la préparation G

Laisser un commentaire